décalogue

décalogue [ dekalɔg ] n. m.

• 1455; lat. decalogus, du gr.

♦ Les dix commandements gravés sur des tables de pierre, que Dieu donna à Moïse sur le Sinaï. ⇒ 1. loi. Les préceptes du décalogue.

● Décalogue nom masculin singulier (latin ecclésiastique decalogus, du grec dekalogos) Les dix commandements de Dieu donnés à Moïse sur le Sinaï : « Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi. Tu ne feras aucune image sculptée qui ressemble à ce qui est dans les cieux […]. Tu ne prononceras pas le nom de Yahvé ton Dieu à faux […]. Observe le sabbat pour le sanctifier […]. Honore ton père et ta mère […]. Tu ne tueras pas. Tu ne commettras pas l'adultère. Tu ne voleras pas. Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain… » (Deutéronome).

Commandements (les Dix) ou Décalogue (le)

principes religieux et moraux énoncés dans le chap. XX de l'Exode. Dieu les aurait gravés sur des tables de pierre (Tables de la Loi) et remis à Moïse sur le mont Sinaï.

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Décalogue

(le). V. Commandements (les Dix).

⇒DÉCALOGUE, subst. masc.

Code formé par les dix commandements, gravés sur des tables, que Dieu a remis à Moïse sur le mont Sinaï. Les tables du décalogue; les préceptes, les lois du décalogue. Puisque le décalogue renferme, selon Bossuet, les premiers principes du culte de Dieu (BONALD, Essai analyt., 1800, p. 121). [Les] péchés contre le 6^e et le 9^e commandement du décalogue (HUYSMANS, À rebours, 1884, p. 146). Ô table des dix lois, ô décalogue Vaisseau armé en course (PÉGUY, Quatrains, 1914, p. 500).

— Au fig. ou p. métaph. Ensemble de lois ou de règles de comportement. Ce décalogue politique mérite seul le nom d'articles constitutionnels (STAËL, Consid. Révol. fr., t. 2, 1817, p. 326). Aimer est son décalogue; aimer mieux, son évangile (AMIEL, Journal, 1866, p. 420) :

• Désormais, l'homme n'a plus d'autre loi que son bon plaisir, plus d'autre décalogue que l'estime qu'il fait de ses propres forces.

BLOCH, Destin du Siècle, 1931, p. 251.

Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932 avec une majuscule. Étymol. et Hist. Mil. XV^e s. (FOSSETIER, Cron. Marg., ms. Brux. 10510, f° 142 v° ds GDF. Compl.). Empr. au lat. chrét. decalogus du gr. « décalogue » « id. ». Fréq. abs. littér. :41.

décalogue [dekalɔg] n. m.

ÉTYM. 1455; lat. decalogus, grec dekalogos; de deka- « dix », et logos « loi ».

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♦ Les dix commandements gravés sur des tables, que Dieu donna à Moïse sur le Sinaï. ⇒ Loi (de Moïse). || Les préceptes du décalogue.

1 Ceux dont l'intelligence et le corps sont élus, à moins d'imprévu détraquement, se laissent aller dans la gravitation de leurs actes autour de leur synthèse intérieure, et ne désobéissent à aucune prescription du Décalogue, respectant en Dieu soi.

A. Jarry, Jours et Nuits, Pl., p. 814.

2 Quel est le texte que Dieu a remis à Moïse, ce décalogue gravé sur les tables de la Loi ? C'est un traité de morale, le plus simple, le plus naturel qui soit.

Daniel-Rops, le Peuple de la Bible, II, II, p. 113.

♦ Fig. L'ensemble des lois concernant un domaine. || Décalogue moral, politique.

Encyclopédie Universelle. 2012.